Un enfant qui fait des crises à répétition confronte les parents à leurs limites et en conduit plusieurs à chercher de l’aide. Ils veulent savoir quoi faire ou ne pas faire pour que ça arrive, comment intervenir. Malheureusement, plus souvent qu’autrement, les outils qu’ils trouvent, à droite et à gauche, ne s’inscrivent pas dans une démarche plus globale pour intervenir auprès de l’enfant qui fait des crises.
C’est ce qu’a vécu Daniel Lambert, spécialiste en psychologie et enseignant, que je rencontre dans cet épisode. Aux prises comme parent avec un enfant qui fait des crises, il a senti le besoin de créer une démarche cohérente pour aider les parents à reprendre le contrôle avec des enfants qui sont plus difficiles, qui n’écoutent pas, qui font des crises, tout en leur donnant des outils indispensables pour qu’ils deviennent des adultes heureux et équilibrés (note 1).
Voici quelques-uns des éléments abordés dans cet épisode.
Un de nos rôles comme parent est de permettre que l’enfant exprime sa colère. Il y a des conséquences à ne pas permettre à l’enfant d’exprimer sa colère et de vouloir casser son caractère: l’agressivité passive, qui peut s’exprimer de bien des manières, en est une.
Un autre rôle, c’est d’enseigner à l’enfant des manières acceptables d’exprimer cette colère. L’enfant n’a pas toujours les mots
La principale erreur du parent, qui le conduit à devenir un parent policier au lieu d’un parent guide, c’est de vouloir intervenir sur tous les mauvais comportements de l’enfant à la fois.
Les parents doivent aussi hanger leur croyance que le temps va arranger les choses.
L’importance dans le couple d’être ouvert et s’en parler et de s’entendre sur un plan de match.
Quand on a des enfants, on veut tout faire pour eux, ce qui fait en sorte qu’ils ne sont pas capables de faire pour eux-mêmes. D’où l’importance de leur apprendre l’autonomie.
Donner régulièrement à l’enfant des marques d’attention positives pour le sécuriser, Pour qu’il sente qu’il est aimé, apprécié. C’est une bonne façon de remplir son «réservoir d’amour» de façon à le rendre, plus tard, plus résistant à la frustration.
Ne pas prendre la crise de l’enfant de façon personnelle. Ses pleurs et ses cris sont plus un appel à l’aide, pour nous dire qu’il a besoin d’attention, de temps peut-être pour décompresser, d’attention positive.
Satisfaire l’un ou l’autre de ces 3 besoins aide grandement l’enfant qui fait des crises: besoin de se reposer, besoin de bouger, besoin d’attention
L’importance aussi de la constance.
Le piège de la négociation à n’en plus finir
POUR ALLER PLUS LOIN
1- Pour en savoir plus sur la méthode élaborée par Daniel Lambert, visitez www.troubledecomportement.com
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