À force d’être bombardé dans les médias par la vie des gens riches et célèbres, on pourrait finir par croire que c’est dans la richesse et la renommée que l’on trouve le bonheur. Mais une recherche du Journal of Research in Personality démontre, si vous ne le saviez pas déjà, que cela ne contribue pas à être heureux. Ce qui rend plus heureux, c’est la réalisation de soi comme personne, le fait d’avoir des relations avec des gens qu’on aime et qui nous aiment et le sentiment de contribuer à la communauté.
Des chercheurs ont interrogé 147 étudiants qui avaient quitté l’Université depuis plus d’un an pour comprendre les conséquences que pouvaient avoir la poursuite et l’atteinte d’aspirations intrinsèques et extrinsèques sur leur satisfaction générale, leur estime de soi, leur niveau d’anxiété, les signes physiques de stress et l’expérience d’émotions positives et négatives. Cette période suivant le passage du diplôme a été choisie par les universitaires, car elle est critique pour le développement des jeunes adultes. Les questions ont été posées à deux reprises, un an après le passage du diplôme et douze mois plus tard.
Les chercheurs ont donc trouvé après un an que les personnes qui aspiraient à des objectifs plus intrinsèques comme par exemple « entretenir des relations profondes » ou « aider les autres » se considéraient plus heureuses que celles qui atteignaient des buts matériels ou relatifs à leur propre image (objectifs extrinsèques). Les personnes ayant pour valeurs principales le développement personnel, les relations avec les autres, l’engagement dans une communauté et la santé physique étaient plus satisfaites lorsqu’elles rencontraient du succès dans ces domaines. Elles ressentaient un plus grand bien-être, davantage de sentiments positifs, et éprouvaient moins de problèmes de santé liés au stress. Au contraire, malgré leurs réussites, les personnes qui avaient des objectifs extrinsèques éprouvaient souvent des émotions négatives comme la honte, la colère, ainsi que des symptômes physiques d’anxiété, comme des maux de tête, des douleurs à l’estomac, et une perte d’énergie.
Les auteurs mentionnent que ces données se rapportent à un âge précis, et estiment que des études similaires devraient porter sur d’autres classes d’âge.
Suivent les besoins d’amour et d’appartenance. La personne a besoin des autres, de leur affection, d’avoir une place dans un groupe. Elle valorisera les relations interpersonnelles au travail, les rencontres sociales. Les besoins d’estime suivent. L’individu valorise ce qui lui procure le sentiment d’être adéquat, compétent aux yeux des autres. Il valorise le prestige, le respect ou l’estime que les autres lui portent, le statut, la reconnaissance. Il a besoin de relations amicales, d’une place dans un groupe (confiance et respect de soi, reconnaissance et appréciation des autres), d’attention. La satisfaction de ces besoins d’estime de soi conduit à la confiance en soi, aux sentiments d’être adéquat, capable, utile et même nécessaire.
Une fois ces besoins d’estime satisfaits, la personne veut combler ce que Maslow nomme les besoins d’actualisation. Elle veut faire ce pour quoi elle est faite, actualiser sa nature profonde. Le musicien doit faire de la musique, le poète doit écrire pour être en accord avec lui-même.
Il est facile de voir, avec cette pyramide des besoins, où se situe le fait d’être riche et célèbre et de comprendre que, si la sécurité et la reconnaissance venant des autres sont des besoins importants à satisfaire à un moment de sa vie, la personne humaine qui grandit aura tôt ou tard besoin de contribuer à quelque chose en dehors d’elle-même, que ce soit en créant des enfants, une œuvre d’art ou une cause pour faire en sorte que le monde soit meilleur. Devenir ce qu’elle est au plus profond d’elle-même et réaliser pleinement ses potentialités: c’est là qu’elle trouvera un jour ou l’autre le bonheur et donnera un sens à sa vie.
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