Intéressant sondage intitulé La perception du stress à l’école par les parents effectué par CSA (institut français d’études de marketing et d’opinion) pour l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre (APEL). Il a été réalisé auprès d’un échantillon de 655 parents d’élèves scolarisés.
31% des parents sondés ont le sentiment que leur enfant est stressé par l’école. Ce stress se manifeste de la façon suivante: expression d’angoisses vis-à-vis de son travail scolaire (47%), irritabilité (44%), problèmes de sommeil (30%), le fait de ne pas vouloir aller à l’école (22%) et le refus de faire ses devoirs (18%).
Pour les parents, les trois causes les plus importantes du stress de leurs enfants à l’école sont: 1- l’angoisse liée aux notes et à l’évaluation. 2- la peur de l’avenir. 3- un système scolaire mal adapté aux besoins de l’enfant.
Suivent les relations avec les camarades (moqueries, rivalités, envie de s’intégrer), la charge de travail trop lourde, l’angoisse liée à un climat de violence au sein de l’établissement scolaire, une pression trop importante des parents, des professeurs trop exigeants.
Quand on demande aux parents: Et vous-même, vous sentez-vous stressé par la réussite scolaire de votre enfant? 52 % avouent que Oui, les mères apparaissant plus stressées que les pères par la réussite scolaire. D’une manière générale, elles suivent davantage la scolarité de leurs enfants.
Se peut-il que les parents transmettent leur stress aux plus jeunes? C’est la question qu’on peut se poser. En effet, les enfants sont très sensibles à l’état d’esprit des parents et l’anxiété se communique très facilement. Or, pour aider un enfant stressé, il faut d’abord maîtriser sa propre anxiété.
« Il y a un transfert d’inquiétude, concernant l’avenir, des adultes sur leurs enfants, déplore Patrice Huerre, psychiatre de l’enfant et de l’adolescent. Les parents doivent savoir doser la pression des attentes qu’ils ont quant à la réussite scolaire. Sinon leurs enfants risquent de vivre dans la crainte de perdre leur amour s’ils les déçoivent. »
Selon Marie Bérubé, auteure du livre Être parent. Poser les bons gestes, en plus des pressions et des exigeances propres à la vie scolaire et des standards de réussite, il faut aussi mettre en cause les activités sportives ou artistiques à l’intérieur desquelles, plutôt que la détente escomptée, on retrouve encore des demandes exagérées de performance. «Eux aussi ont droit de faire une pause de temps en temps».
Pour Brigitte Prot, psychopédagogue, «les parents ne devraient jamais confondre la personne de leur enfant et ses résultats scolaires». Mieux vaut dire «tes résultats m’inquiètent» que «tu m’inquiètes». Éviter aussi d’enfermer son enfant dans une image de faible en maths ou nul en orthographe, ou le comparer avec ses frères et soeurs.
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