Quel est le rapport entre le Bouddha d’or de Wat Traimit en Thailande et le sentiment de sa valeur personnelle? Voici une histoire rapportée par Jack Canfield, l’auteur de la série de livres Chicken Soup, qui image bien ce sentiment de notre valeur personnelle et de notre importance en tant qu’être humain souvent bien cachée derrière un masque.
Il y a quelques années, son épouse et lui sont allés en Thaïlande, plus particulièrement à Bangkok où ils ont visité de nombreux temps bouddhistes. Il raconte que, parmi ces temples, il y en a un qui a laissé en eux une impression indélébile: le Temple du Bouddha d’or. Il est plutôt petit, mais dès qu’on y entre, on a devant soi un bouddha d’or haut de trois mètres et pesant plus de deux mille kilos, qui accueille les visiteurs avec son sourire bienveillant.
La découverte de cette statue est considérée par les Bouddhistes en Thaïlande comme tenant du miracle. En effet, en 1955, à l’occasion d’une relocalisation d’un grand bouddha de plâtre conservé depuis 20 ans de façon temporaire dans une pagode, le stuc commença à s’écailler à la suite d’une chute, un câble servant au levage ayant cédé sous le poids. Laissé là sous l’orage, on s’aperçut qu’à l’endroit de la craquelure, quelque chose de brillant était visible. On décida alors d’agrandir l’ouverture et, au fur et à mesure que tombaient les morceaux de plâtre, se révéla l’extraordinaire bouddha entièrement fait d’or pur.
Il semble que, plusieurs siècles avant cette découverte, les moines de l’époque auraient recouvert leur bouddha d’or de stuc afin de la préserver des Birmans qui envahissaient la ville, puis qu’elle serait tombée dans l’oubli pendant 200 ans.
Sentiment de sa valeur personnelle et Bouddha d’or
Dans Chicken Soup for the Soul (1993), Jack Canfield raconte (traduction libre):
Dans l’avion de Cathay Pacific Airlines qui nous ramenait à la maison, je me disais: chacun de nous est, comme le Bouddha de plâtre, recouvert d’une coquille créée par peur. Mais en dessous de cette coquille, chacun a un Bouddha d’or, une essence d’or, qui est notre vrai moi. On dirait qu’en cours de route, quelque part entre deux et neuf ans, nous commençons à recouvrir notre essence d’or, notre moi naturel et créatif. Notre tâche consiste à redécouvrir cette véritable essence, notre valeur personnelle inestimable.
La métaphore était trop belle! Ce à quoi je pourrais aussi ajouter que c’est souvent dans les accidents de parcours et les heurts qu’on découvre notre véritable valeur et que se révèle aussi au monde notre identité véritable.
Voici donc la courte vidéo de Jack Canfield racontant cette histoire.
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